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​Patrick Kermann s'interroge sur ce qu'il est encore possible d'écrire après la Shoah. Pour l'auteur, le théâtre est: « l'art de faire parler les morts. ». Dans «The Great Disaster», texte de 1992, il fait entendre la parole de Giovanni Pastore, émigré italien, naufragé du Titanic en 1912.

Giovanni, embauché comme plongeur « spécialisé » dans le nettoyage des petites cuillères, se souvient : il évoque sa jeunesse dans les montagnes du Frioul, puis sa vie de migrant jusqu'au naufrage.

Et l'histoire ne s'arrête pas là, l'histoire ne s'arrête pas à la mort du personnage...

Ce récit, inspiré d'un fait réel, fait bien sûr écho à l'actualité sur les migrations humaine. Il soulève la question de l'accueil et de l'exploitation d'une main d'œuvre étrangère. C'est aussi le rêve d'un personnage à jamais oublié au fond de l'océan et libre, enfin, de parler.

Avec le soutien du ministère de la culture dans le cadre du Fonds d'Encouragement aux Initiatives Artistiques et Culturelles des Amateurs

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​Grégor, l'homme d'outre-mer, est écrivain. il retourne dans son village natal après avoir reçu une lettre de son frère concernant l'héritage de la propriété familiale.C'est l'occasion de retrouvailles. Retrouvailles avec la soeur : entre eux, les mots sont des larmes. Retrouvailles avec les anciens : on parle de métamorphose des paysages, des campagnes domptées, viabilisées, rentabilisées. Retrouvailles avec le frère ouvrier : il est question de la lutte des classes, de la transformation du travail d'artisan en travail d'esclave. Il y a aussi Nova, l'étrangère, qui accompagne l'écrivain dans ce retour au pays, "Mets-toi dans tes couleurs, sois dans ton droit et que le bruit des feuilles devienne doux. Passe par les villages, je te suis."

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